Histoire du séminaire de Nice

 

 

Quelques points d'histoire

L’Eglise, certes, peut, sur la foi des promesses du Seigneur espérer vivre, jusqu’à la fin des temps, mais la formation des prêtres, par contre, ne cesse d’évoluer.

L’origine des séminaires
Les séminaires prévus par le Concile de Trente au XVI èmes. ont été fondés, en France, au XVII èmes. : ce fut l’œuvre de grands hommes d’Église comme Bérulle avec l’Oratoire, St Vincent de Paul avec les Lazaristes, St Jean Eudes et les prêtres du Sacré-Cœur de Jésus, Jean-Jacques Olier et les prêtres de Saint Sulpice.

  

 

Maison du séminaire - Nice

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1945-1966 Le séminaire à Nice Faisons un saut dans le temps et dans l’espace : au lendemain de la 2 nde guerre mondiale, le diocèse de Nice disposait d’un Petit Séminaire, (installé par Mgr Rémond, dans le bâtiment de l’ancien hôtel Métropole à la sortie Est de Cannes, il fonctionna comme tel jusqu’en 1962) et d’un Grand séminaire à Nice (aujourd’hui maison diocésaine appelée « Maison du Séminaire » et connue
sous le nom commercial du « 29 »), confié aux Lazaristes jusqu’en 1960, il fut dirigé par une équipe de prêtres du diocèse sous la direction de Mgr Belckx jusqu'en 1966.
 
1966-2002 Fermeture du séminaire
Au lendemain du Concile qui venait de mettre en avant la responsabilité commune des évêques (« collégialité ») et face à la baisse numérique des séminaristes, comme en beaucoup d’autre lieux en France, les évêques de notre région ont décidé de mettre en commun la formation des futurs prêtres. C’est ainsi que les séminaristes niçois se sont retrouvés dans des séminaires régionaux à Aix, à Montpellier et Avignon pour le 1 ercycle (2 premières années de formation) et à Marseille pour le 2 ndcycle (3 années suivantes ; pendant plusieurs années, il y a eu un 3ème cycle (2 ans de 2ème cycle + 2 ans de 3ème cycle). Mais les diocèses d’Aix et de Toulon ayant relancé chacun son propre séminaire, les autres diocèses ont regroupé tous leurs séminaristes à Avignon,1 er et 2 nd cycles ensemble. Évolution importante : il est peu à peu apparu nécessaire de faire précéder l’entrée au séminaire par une année de vie communautaire avec le double objectif de mieux assurer les bases spirituelles des candidats : Mgr Saint Macary confiait cette année dite de « Propédeutique » au P. Turini. Pendant cette période (de 1966 à 2000), le nombre de séminaristes, pour notre diocèse comme pour la plupart des diocèses de France continuait de chuter, passant d’une vingtaine à une dizaine…
 
Au début des années 2000,
on a commencé à s’interroger : les quelques séminaristes des Alpes-Maritimes, éloignés, étaient peu connus des chrétiens ici, et même des prêtres. Cela était démobilisateur pour les vocations. Inversement nos séminaristes connaissaient peu le diocèse. Par ailleurs, n’ayant pas de maison de formation proche, la nécessité d’avoir des gens spécialisés en théologie, en Écriture Sainte, comme dans toutes les autres disciplines théologiquesparaissait moins urgente. La question s’est donc posée de recréer un séminaire diocésain et après avoir consulté le Conseil presbytéral, Mgr Bonfils, avec le
 
soutien de Mgr Barsi son vicaire général nouvellement devenu archevêque de Monaco, prenait la décision en décembre 2001 d’accueillir les séminaristes - et les propédeutes - à Laghet en septembre 2002. Une équipe s’est mise en place, des travaux d’aménagement étaient lancés, financés, généreusement mais partiellement par une souscription auprès des fidèles, une charte, un règlement intérieur étaient élaborés, des enseignants étaient trouvés.
Depuis 2002,
il n’y a eu que des évolutions mineures : renouvellement des propédeutes et des séminaristes bien évidemment, mais aussi des prêtres formateurs et des enseignants. Il y avait en 2002, 7 propédeutes (dont 2 monégasques) et 7 séminaristes (1 de Monaco et 1 pour le Bénin). Dès l’été 2004, un jeune prêtre était ordonné ayant suivi une partie de sa formation à Laghet. Au printemps 2008, on en « totalise » 5. Si Dieu le permet, à l’été 2009, devrait ordonné, le premier prêtre ayant suivi le cursus complet de la propédeutique à l’année diaconale en passant par les 2 années de 1 er cycle et les 3 années de 2 ndcycle
 
 

 

 

 
 
     
 
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